.PROJET 2
Compte- rendu de textes argumentatifs.
Séq :1 S’inscrire dans un débat



Faire le point

Le débat est une manière de traiter un sujet précis qui peut être du domaine sociale, politique, économique, philosophique, médical, artistique, littéraire, historique ou autre et dans lequel, la discussion doit être régit par un modérateur ou animateur qui remet dans l’ordre, les éventuels dépassements et qui calme les esprits des inter- locuteurs qui peuvent faire dégénérer le débat, en conflits personnels, selon les positions, les tendances et les idéologies de chacun d’eux. Un débat est sensé être civique, constructif, ordonné où chacun peut prendre la parole et s’exprimer, sans être coupé. (Le droit à l’écoute)
Même dans les sociétés, dites modernes et civilisés, un débat peut dégénérer en dispute car la nature humaine est instable et provocatrice et celui qui n’écoute pas les autres, veut imposer son point de vue par la force et non par la conviction et l’argumentation.
Dans un débat normal, les parties prenantes s’écoutent les unes, les autres même si elles ne sont pas d’accord, on appelle ça le civisme qui permet par la suite aux destinataires d’en profiter par un jugement d’approbation personnel ou de désapprobation et d’apprendre le respect.

« Quand nous débattons, vous et moi, chacun de nous deux devient l’autre car lorsque je comprends ce que vous comprenez, je deviens votre compréhension et je suis vous, d’une certaine ineffable façon. »


Expression orale 1

Le sujet de l’automobile peut faire un thème de débat pour aller, par la suite à la production écrite.
Il s’agit de dialoguer, les élèves pourront animer un débat dont le prof peut maintenir le cours par la situation de communication qu’il préconisera.

A titre d’exemple : Questions et attentes possibles.

1/ Définir l’automobile.
- L’automobile est un moyen de transport.
- C’est un véhicule qui permet le déplacement, à de longues distances.
- La voiture est une invention révolutionnaire du 20ème siècle qui a bouleversé le monde.
- L’automobile est symbole de richesse dans les pays pauvres.
- C’est un objet de commodité pour certains et un vrai luxe pour d’autres.
2/ Toute invention, a des avantages et des inconvénients, des bienfaits et des méfaits, un côté bénéfique et un côté néfaste, du positif et du négatif…Quels sont ceux de l’automobile?
a- Les avantages :

- Elle est symbole de liberté, l’aventure et l’évasion pour les jeunes, surtout.
- Elle définit le statut social de son propriétaire, selon sa marque et son prix, pauvreté ou richesse.
- Elle économise le temps et l’effort.
- Elle a révolutionné l’économie par les transitions commerciales qu’elle apporte.
- Elle a remplacé les animaux, même dans certaines régions difficiles : (les jeep, les 4/4)
- Elle a apporté la facilité et la rapidité, dans les situations vitales, les interventions et les urgences médicales: (les ambulances, les pompiers, la gendarmerie et la polices…)
- L’automobile est un objet de prestiges, chez les grandes célébrités : (acteurs, joueurs, chanteurs, présidents et ministres…)
- Grand objet de publicité qui attire grands et petits et qui peut faire marcher d’autres produits.

b-Les inconvénients :

- Les écologistes considèrent que l’automobile est un fléau environnemental, à cause des émission de gaz à effet de serre( le co2 ) donc une source parmi d’autres de pollution, surtout dans les pays industrialisés où les gens favorisent leurs voitures aux transports publics ; mêmes quand ils sont seuls.
- Les nombres effroyables d’accidents mortels et le nombre de blessés qu’on dénombre, chaque année, surtout dans les pays du tiers monde où les permis de conduire peuvent s’acheter comme tant d’autres choses. La corruption paye chère à cause du non respect du code de la route. Les conséquences de rémunération, sur les assurances sont énormes.
- La sédentarisation des conducteurs qui, vite deviennent obèses ou prennent du poids : ils ne marchent plus. « si vous voulez grossir, achetez une voiture ! »
- Le stress qu’elle provoque, dans les grandes villes où la circulation est trop danse est source de maladies cardiovasculaires et autres.
- Certaines personnes tombent carrément, amoureuses de leurs voitures et y passent plus de temps qu’avec leurs familles.

Note : La population chinoise, aujourd’hui tend à être obèse (cas nombreux d’obésité morbide), à cause du changement du mode de vie : fast- food et voitures ont remplacé, le vélo des générations passées, sportives, actives et qui mangeaient équilibré.

Ceux qui sont pour ou contre.

On imagine mal, dans la société d’aujourd’hui, hyper consommatrice que quelqu’un soit contre le vœu de posséder un véhicule.

Expression orale 2

Généraliser l’outil « Internet » fera-il déserter les bibliothèques ?




D’abord ce sujet peut être discuter autrement ou la problématique serait plutôt : Est- ce que nous, pays du tiers monde avons les bibliothèques adéquates et est-ce que nous lisons, donc à quoi servent les bibliothèques ?

Internet devient alors une alternative et une solution à ce même problème qui est celui de la lecture ; plus encore l’outil informatique sert-il vraiment dans cette perspective ou c’est seulement un outil de distraction marginale qui est mal exploité par les internautes…

Compréhension de l’écrit

Texte : Hamid Saradj réunit les fellahs. Page : 77

Observation : oui, le titre et l’entête du texte renseignent et donnent un aperçu anticipé sur le texte.

Lecture analytique.

- Les propos apportés par l’auteur son à Hamid Saradj.
- Ces gens sont réunis pour discuter de leur condition misérable.
- La 1ère réplique concerne la manière de mener la discussion et non pas le thème.
- « Donner son avis » : « formuler une opinion »
- Non, les participants n’ont pas la même attitude, dans la salle.
- Celui qui se fait remarquer c’est « Slimane » car il prend la parole, en douceur et demande la permission : « oserais-je poser une question, » contrairement à Ba Dedouche qui est austère et emploie la force, dans ses propos.
- Parce que tout le monde est d’accord pour être représenté par « Sid Ali » qui présidera la séance.
Hamid Saradj est aussi pour : « Sid Ali, alors tout va bien. »



TEXTE 2 : « Faut- il dire la vérité, au malade ? » page : 80

Observation :
- C’est une phrase de type interrogatif.
- Oui, on peut anticiper sur le contenu du texte.

Lecture analytique.

- Ce texte parle des cancéreux.
- Quatre réponses, les deux premières phrases impliquent deux « oui »et deux « non ».


- « doit-il ».
- « Dire ou ne pas dire ? »
- A-t-on le droit de le désespérer ?- pourquoi le faire savoir à une seule catégorie d’êtres humains ?- pourquoi donner à leur vie la compagnie quotidienne de la mort ? La peine capitale n’est pas la mort mais c’est de l’attendre-
A quoi sert de lui dire puisqu’il va vivre avec la hantise de la rechute.

- La prise de position n° 1 « Il ne faut pas dire la vérité au malade. »

- Les arguments de la position n° 2 :
C’est sa maladie, son affaire à lui- le respect de l’homme exige qu’on lui dise ce qu’il en est- pourquoi serait-il le seul à ne pas avoir le droit de savoir ?- lui cacher ce que les autre savent- cela crée des relations faussées, hypocrites, mêlées à la pitié- qu’il veuille mentir, lui mais pas le médecin- les rapports médecin- malade gagnent énormément, lorsque la vérité est connue- le malade participe à son propre traitement- il finit par connaître sa maladie mieux que son médecin.
- « Il faut dire la vérité, au malade. »


Vocabulaire

1/ La ponctuation dans un dialogue :

Un dialogue peut réunir deux ou plusieurs personnes. Pour débattre d’un problème ou d’une idée, on a besoin de plusieurs personnes.

« - » : le tiret qui indique le changement de l’interlocuteur.
« ?- ! » : Les points d’interrogation et d’exclamation.
« : » Les deux points, après des verbes d’opinion, introducteurs, ouvrent, au style direct, les paroles de celui qui parle.
Les interjections, tels que : « oh oh! bof !hé ! ah !...qui peuvent s’infiltrer, dans un débat (onomatopées).

Le champ lexical du débat :

Discussion- entretien- interlocuteurs- prise de parole- écoute- thème- opposition- accord- approbation- désapprobation- animation- séance- réunion- assemblée- hommes- femmes- étudiants- médecins- journalistes- témoins- philosophes- ministres- famille…- respect- calme- maîtrise- exacerbation- furie- provocation- dégénérescence- explication- éclaircissement- confusion- capacité- malentendu- incapacité- riche- pauvre- constructif- stérile- attractif- ennuyeux- court- long…

Grammaire :

La proposition complétive ou conjonctive, essentielle.

Elles sont introduites ordinairement par la conjonction de subordination « que ».
Elles répondent à la question : quoi ? Après les verbes d’opinion.
Les verbes d’opinion sont les verbes introducteurs des complétives COD.

Le mode indicatif, dans les complétives :

Après les verbes impersonnels marquant la certitude et la vraisemblance.

- Elle est certaine / que vous fumez.
PP PSC (COD)
- Il est probable / que nous irons chez grand- mère.
- Il a été annoncé / qu’il neigera, ce soir.


Le mode subjonctif, dans les complétives.

Le subjonctif est employé quand le locuteur ne s’engage pas sur la réalité des faits. Après les verbes impersonnels marquant la nécessité, le doute, la possibilité ou le sentiment…

- Il faut / que tu viennes avec nous.
- Je crains /qu’il ne se fasse du souci.
- Il est possible / que sa valise soit égarée.
- Je souhaite / que nous restions amis.
Le « Ne » dans ces phrase n’est que : Explétif c- à- d, il n’est pas adverbe de négation.



Conjugaison

Le subjonctif présent


« QUE » est une conjonction qui introduit des verbes, au mode subjonctif.

Verbes du 3ème groupe. (Irréguliers)

(Savoir) - …que je sache.
(Mettre)- …qu’il mette.
(Faire)-…que nous fassions.
(Être) -…que vous soyez.
(Avoir)-…qu’ils aient.
(Vouloir)-…que tu veuilles.
(Pouvoir)-…qu’ils puissent.
(Mourir)-…que je meure.
(Prendre)-…qu’elle prenne.
(Écrire)-…que tu écrives.
(Sortir)-…que je sorte.
(Partir)-…que tu partes.
(Dire)-…que nous disions.
(Vendre)-…que tu vendes.
(Comprendre)-... qu’il comprenne.
(Rire)- …que je rie.
(Tenir)-…qu’elles tiennent.
(Venir)-…qu’ils viennent.
(Décrire) -…qu’il décrive.

Terminaisons : ( e-es-e-ions-iez-ent)
Les verbes du 1er et 2ème groupe, gardent, leurs radicaux. (iss) pour le 2ème groupe.

Verbes introducteurs, d’opinion

- Falloir- vouloir- craindre- douter- souhaiter- désirer- espérer- considérer- juger- constater- voir- observer- déduire -imaginer- stipuler- ignorer- être sûr- être possible- être probable- être évident- être juste- être légal- être courant- être utile- être sage- être préférable- …etc.


Evaluation formative

Texte page : 97

Compréhension

- Le thème abordé, dans ce texte est la guerre.
- Il y a deux thèses opposées.
- Il y a deux parties : les bellicistes qui glorifient la guerre et les opposants. l’articulateur logique : « pourtant ». Il exprime l’opposition.
- L’auteur est avec les opposants.
Ses arguments sont : l’augmentation de la criminalité à la suite des guerres, les grandes civilisations se sont répandues par la force des armes et ont disparu de la même façon, les coûts des guerres s’élèvent à mesure que ces dernières se généralisent, opposer un groupe à un autre.
- Les arguments des partisans de la guerre c-à-d ceux qui sont pour :

1/ ’idée de la guerre peut avoir des fonctions propres (en vanter les mérites).
2/ C’est le moment où l’état se réalise pleinement.
3/ C’est un moyen de fortifier la nature humaine.
4/ C’est un stimulant et un dépassement de soi même.
5/ La guerre est source de toute institution et de toute civilisation.
6/ Certains comparent la guerre à la fête.

-Argument de l’auteur (opposant) :

1/ Les arguments de divers ordres ne manquent pas contre les théories bellicistes : (pour la guerre)
2/ Les coûts des guerres sont élevés à mesure qu’elles se généralisent.
3 / Augmentation de la criminalité, à la suite des guerres.
4/ La guerre tend plus à la destruction.
5/ S’il est vrai que les grandes civilisations se sont répandues par la force des armes, il est utile de rappeler que c’est de la même façon qu’elles ont disparues.
6/ S’il est vrai que la guerre présente bien des caractères de fête, n’en diffère-t-elle pas, en même temps, du fait qu’elle oppose un groupe à un autre ?

- Le circuit argumentatif adopté par l’auteur :
1/ La thèse : Le 1ER §
2/ L’antithèse : Le 2ème § (Opposition : pourtant)
Les phrases de type interrogatif expriment l’argumentation par déduction logique.




Production écrite

Sur le modèle du texte, rédigez une vingtaine de lignes à l’intention des partisans de la violence pour les convaincre qu’il est plus sage de dialoguer que de faire preuve d’agressivité.

Texte improvisé





Dans le monde entier, il y a des extrémistes qui nourrissent, chaque jour leur haine contre la paix, contre le dialogue, contre la différence, contre les libertés collectives et individuelles car ceux- là, ne s’aiment pas et ne peuvent pas aimer les autres. Ils ne voient le monde qu’à travers des yeux qui excluent, tous les autres et croient profondément que ce monde est fait, uniquement pour eux, sans les autres.
Mais qui sont ces autres qui ne leurs plaisent pas : ceux qui ne sont pas de leur couleur, ceux qui ne sont pas de leur croyance, ceux qui ne sont pas de leur idéologie, ceux qui ne parlent pas la leur langue, ceux qui ne pensent pas comme eux…
Pourtant la différence fait naître la richesse et le fait de faire un pas vers cet autre différent, est une preuve de civisme et d’humanisme.
S’il n’y avait que des bananes à manger sur nos tables, on se serait, déjà trop ennuyés et malades…
Ces autres qui ne sont que nos réplique, sous un aspect différent, sont des humains comme nous qui respirent le même air, qui se réchauffent au même soleil, qui admirent la même lune, qui ont le même sang rouge qui fait battre leurs cœurs, qui rient, qui pleurent, qui
meurent aussi et qu’on enterre dans la même terre qui a vu naître tous les humains égaux et innocents.

M Y













Séquence 2 : Prendre position dans un débat : Concéder et réfuter.

Expression orale

Illustration : photographie ; page :101

Etablir une situation de communication

1/ Que dit la photo ? De quel thème parle- elle ?
- Il s’agit du travail des enfants.
2/ Où trouve-t-on des enfants qui travaillent ?
- Dans les pays pauvres.
3/ Il y a des la photo un indice qui montre qu’il s’agit d’un pays développé.
- La tête du garçon, évidemment, anglais et l’écriteau, sur la façade qui désigne : « London »
4/ Quel âge doit avoir ce garçon ?
- Probablement, 13 ou 14 ans.
5/ Etes- vous contre le travail des enfants et pourquoi ?
- ouvrir le débat, en argumentant.

Faire le point: L’UNICEF: united nations international for children emergency and food.
“ Fond des nations unies pour l’enfance”
Cette organisation défend les droits de l’enfance, à travers le monde, en interdisant :
- L’exploitation des enfants, à savoir le travail.
- La maltraitance physique et morale de ces derniers.
- Elle combat la faim dans les pays pauvres ou en guerre comme la « Somalie ».
Le 1ER Juin : journée mondiale des enfants qui doivent avoir droit :
- A la scolarisation et à l’instruction dès l’âge de six ans.
- Le droit à la nutrition équilibrée.
- Le droit à la santé par les compagnes de vaccination et l’approvisionnement en médicaments, dans les régions isolées ou en guerre.
- Le droit au respect, à la protection de tout types d’abus et à l’affection.
- Le droit au jeu et aux distractions, en créant les espaces adéquats pour l’équilibre psychosomatique des enfants.


Compréhension de l’écrit

Texte page :102 « Lettres à Madame de Francueil »


Jean jacques rousseau est un grand philosophe français.

- Oui l’auteur se manifeste par l’emploi de la 1ère personne du singulier. Il adresse une lettre qu’il signe à la fin.
- Il s’adresse à Madame « De Francueil ».
- Son interlocutrice lui reproche d’avoir mis ses cinq enfants, à l’assistance publique.
- Non, l’auteur n’accepte pas ces reproches : C’est un malheur dont il faut me plaindre et non un crime à me reprocher.
- Il faudrait donc recourir aux protections, à l’intrigue, au manège, briguer quelque vil emploi, me livrer, moi-même à toutes les infamies pour les quelles, je suis pénétré d’une juste horreur.
Nourrir mes enfants et leur mère du sang des misérables ! Non, il vaut mieux qu’ils soient orphelins que d’avoir pour père un fripon. « un voleur ».

- L’auteur utilise ce procédé pour justifier son action, envers lui-même et envers ceux qui le jugent mal.
- Enfin me livrer moi-même à toutes les infamies…un fripon.
- Parce que cela lui fait horreur et il ne peut profiter de la misère des autres misérables. Il veut gagner son pain proprement, sans avoir recourt au vol ou à la supercherie pour vivre.

A noter : Dans ce texte, l’auteur anime un débat qu’il destine à son interlocutrice, par le biais d’une lettre. Il se pose les questions, tantôt, à lui-même et tantôt à son interlocutrice ; en défendant sa thèse avec des arguments, pour atténuer sa douleur car il ne veut pas que son image soit ébranlée vis -à vis de lui-même et pour convaincre, les autres qui le pointent du doigt, à savoir Madame De Fracueil. (Il s’auto- défend).




2e texte
« Pourquoi les guerres ? de « Guy De Maupassant » page :104

Compréhension de l’écrit

- C’est l’auteur qui s’exprime. L’indice est la première personne du pluriel : « nous ».
- Le thème abordé est la guerre.
- les phrases exclamatives ou périphrases utilisées par l’auteur, au début du texte sont une « indignation » de la guerre et de ceux qui la font.
- L’auteur présente deux thèses.
- Une qui défend, selon les dires de M de Moltke (tacticien de guerre) et une autre qui indigne la guerre exprimée par l’auteur, lui-même.
- Le « nous » renvoie, à la classe cultivée Sad les scientifiques et les philosophes).
- Le pronom « on » implique l’auteur et un autre écrivain : « Victor Hugo »
- La réponse est « oui ».
- Elle est adressée aux écrivains et aux philosophes qui doivent proclamer ces vérités, c'est-à-dire leur rôle est de dénoncer et de faire le procès de la guerre ; ils doivent être les messagers de la paix qu’on doit faire apprendre, dans les écoles.
- C’est pour confirmer sa thèse opposée à la guerre, en citant les conséquences irréfutables de toutes les guerres quelque soient leurs motivations premières.
- L’expression est utilisée par un massacreur de génie, un tacticien de guerre : « M de Moltke » qui prône et qui glorifie la guerre comme instruction divine …
- En reprenant cette expression, l’auteur se moque et l’ironie qu’il manifeste montre son opposition est démontre le vrai sens du matérialisme hideux que la guerre peut engendrer sur les humains, sur leurs propriétés et sur leurs libertés car l’expression exprime tout à fait le contraire de ce que son annonciateur voulait dire.
- En citant « Hugo », l’auteur appuie sa thèse contre la guerre et met le nom d’un grand écrivain qui s’y oppose, aussi.
- Le procédé d’argumentation utilisée est celui de l’antithèse qui discute de la polémique que le thème peut susciter même chez les écrivains et chez les philosophes. L’auteur favorise l’opposition, la dénonciation, l’indignation l’incrimination et la discréditation de tous ceux qui font la guerre et qui prétendent, en argumentant que c’est une bonne chose.








Vocabulaire

Le style ironique

faire le point : Plusieurs écrivains célèbres écrivent avec ce style pour convaincre ou transmettre leurs idées, de manière humoristique. Utiliser l’ironie, c’est d’aller droit vers son interlocuteur, en le faisant réagir par le rire.
Les sketchs, les shows et certains films et scènes théâtrales peuvent reproduire des scénarios ou des œuvres burlesques qui peuvent toucher le publique mieux que le mélodrame et dont les auteurs traitent de thèmes différents.
Les jeunes d’aujourd’hui qui lisent moins que leurs prédécesseurs préfèrent télécharger leurs idoles et les écouter, en riant et en apprenant, aussi car tout message est porteur d’idées, d’opinions, d’idéologies, de prises de positions, d’indignations de critiques ou d’information de tous genres.
« Faire rire les gens est plus difficile que de les faire pleurer. »

Exemples :

- Hitler qui voulait purifier la race germanique, en exterminant tous ceux qui n’avaient pas les cheveux blonds et les yeux bleus, n’était q’un petit brun, au cheveux et aux yeux noirs.
(Le film de Charlie Chaplin : « Le fureur. » est la version burlesque de la vision qu’on avait de Hitler.)

- Les « usa » qui défendent, les libertés et les droits de l’homme sont les premiers à tester les conséquences de la bombe atomique, sur les Japonais, en 1945. instigateurs de guerres : (Viétnam)…


- La question de l’environnement concerne, plutôt, les pays industrialisés qui sont les plus grands pollueurs de la planète que le reste du monde qui en subie, seulement les conséquences.

- L’euthanasie peut devenir une loi, en Europe, avec la crise économique actuelle, les vieux d’abord, les cancéreux ensuite et enfin les chômeurs, tous à la morgue, ne serait-ce que pour réduire les rémunérations des assurés..

- Mettre fin à la guerre c’est mettre fin aux intérêts économiques et aux enjeux politiques que procure cette dernière pour certains pays, producteurs d’armes, alors créons des guerres, chaque fois qu’on a besoin de faire marcher sa marchandise.



Le procédé ironique oppose deux idées différentes qui peuvent exprimer une explication, une argumentation ou une prise de position.




Grammaire

L’expression de l’opposition : (concessive ou adversative)

- Locutions conjonctives de subordination, dans les phrases complexes :
(Bien que- quoique- malgré que )

- il demeure actif bien qu’il soit malade.
- Quoi qu’il dise, il restera un menteur.
- Ses résultats ne s’améliorent pas malgré qu’il fasse des efforts.

Le mode employé est le subjonctif.

Remarque : Certaines conjonctions de temps ou de condition, peuvent avoir une nuance d’opposition : alors que- si…

- Des nations avancent alors que d’autres reculent.
- Si la parole est d’argent, le silence est d’or.

Pourtant et mais sont employés, dans les phrases simples et introduisent des GP CC d’opposition.



Conjugaison

La valeur de vérité générale ou scientifique, du présent de l’indicatif.

- La terre tourne, autour du soleil.
- Les cyclones sont un phénomène naturel, accentués par le réchauffement climatique.
- La faune et la flore participent à l’équilibre de l’écosystème.
- La couche d’ozone nous protège des rayons ultraviolets.
- 1 et 1 égalent 2.

Remarque : Des phrases de ce type ne peuvent être reformulées, en d’autres temps, tels que le passé composé ou l’imparfait. (Le présent dans les textes scientifiques a la valeur de la précision, de l’objectivité et de la vérité scientifique).

Production écrite/ page : 110

Vous connaissez une personne cupide. Son désir de richesse est extravagant.
Dans un texte d’une vingtaine de ligne, ridiculisez- la, en lui montrant la stupidité de son comportement.

Texte improvisé

Voilà ! Je vous ai connu, toujours plus avare qu’ « Arpagan » mais je ne saurai réaliser que vous êtes aussi cupide et assoiffé de richesse comme la sangsue assoiffée de sang ; au point de mettre votre nom et celui de votre famille sous une semelle salie qui piétine tout honneur, toute dignité, tout salut pour votre âme tourmentée car je sais, que la nuit, vous ne dormez pas…
Contre une poignée d’argent en plus ? Un projet saisi, à l’arrachée comme les voleurs ? Une affaire noire dont l’odeur infecte rappelle celle que sentent vos semblables…
Tout ce que vous avez ne vous suffit donc jamais, au point de vous convaincre que vous êtes vraiment immortel ?
Je vous dis : Non monsieur, sans aucun doute, un jour vous mourrez et les châteaux que vous avez bâtis pour vous seul, s’écrouleront sous vos pieds pour vous ensevelir. Ce jour là, vous entendrez alors cette voix lointaine qui vous dira : « Combien vous vous êtes égaré et êtes passé, à côté de la vraie vie, en ne voyant de la vie q’un seul et unique côté.
Vous partirez, sans qu’on se souvienne que vous avez, un jour existé! »

MY











Evaluation certificative. Compos

Lettre de Voltaire au docteur Jean Jacques Pansophe (1766).page : 114.

Compréhension.

- Le texte est une confrontation, entre l’auteur (écrivain français) et le docteur Pansophe. Les pronoms personnels employés sont : vous Sad le docteur) et je : l’auteur.
- « Vous avez crié contre les sciences et cultivé les sciences. vous avez traitez les auteurs et les philosophes de charlatans pourtant pour prouver d’exemple, vous avez été auteur. » La valeur de « et » est anaphorique , l’auteur insiste de façon systématique et énumère une à une toutes les méchancetés reçues, en tant qu’auteur de la part de ce docteur, auteur aussi.
- Les termes et expressions qui appartiennent au domaine du religieux : (la dévotion- un capucin- professez- la révélation-en prêchant- le déisme-les déistes - des athées- de grâce de croire en Dieu- l’être souverain nous jugera- attendant humblement son arrêt-la cause de Dieu- l’être suprême.)
- Les deux défauts essentiels de son adversaire sont : La bile (la colère) et l’emportement.
- les procédés de l’argumentation utilisés sont : l’ironie (la moquerie et la sous-estime : satrape, despote, tyran) : « judicieux admirateur de la bêtise et de la brutalité des sauvages, vous avez crié les sciences et cultivé les sciences- vous avez traité les auteurs de charlatans bien que vous soyez vous-même un auteur- vous avez écrit contre les comédies, en en faisant de plus méchantes…ce superflu. J’admire comme je le dois, tant de candeur et de justesse d’esprit. Ne craignez- vous pas que vos inutiles calomnies…fin du texte.


Réalisation du projet 2


Les récits qu’ils soient des romans de tous genres sont une narration, en premier ordre mais à l’intérieur, on peut y définir des situations d’argumentation, d’explication, de description, d’exhortation ou d’information…

Compte- rendu critique de texte.

Voici un extrait du livre « Quand le soleil se lèvera » de l’auteur algérien « Ahmed Aroua ».

…« Tu vois, me disait-il, que dans la vie il n’y a pas que le bonheur pour soi. Tout ce peuple qui souffre de misère, de maladie, d’ignorance et d’humiliation est devenu conscient du nouveau destin qui l’appelle. Dans toute l’étendue du pays, la population aspire irrésistiblement à sortir de la nuit, et plus que le bien – être, elle recherche à reconquérir ses droits à la dignité et à la liberté. »

Je vis aussitôt devant moi le spectre hideux de toute la force coloniale. Je connaissais bien les aspirations d’un peuple qui porte, en lui une volonté séculaire de reprendre les rênes de son destin. Les événements de Mai 45 avaient bien montré à quel point, même inorganisées, les masses populaires étaient prêtes à se lancer dans la grande aventure mais je vis aussi, en face de cette volonté impuissante, la force colossale d’un colonialisme sûr de lui et décidé à frapper, sans scrupule toute velléité qui menacerait ses privilèges.

Commentaire

Présentation sommaire de l’auteur et du contexte historique de son livre : « Quand le soleil se lèvera »


Ce texte est extrait du livre de l’écrivain algérien « Ahmed Aroua », un livre qu’il décrit lui-même comme étant moins un roman q’une discussion de bâtons rompus, dans laquelle la romance se mêle au drame, à l’époque où toute une génération s’interroge sur son avenir.
C’est une sorte de polémique qui se déroule au cours des années 1954 et 55, encore étudiant à l’université de Montpellier et à l’époque où la guerre de libération nationale n’a pas encore affirmé son emprise sur le pays et sur la jeunesse de l’époque. Des polémiques sur divers sujets qui préoccupait, la jeunesse de l’époque, à savoir la question de l’indépendance.

Critique du contenu du texte

- Le texte est une discussion entre l’auteur qui s’identifie grâce à l’emploi de la première personne « je » avec un autre personnage dont l’énoncé est encadré entre guillemets.
- Thème de la discussion : « La situation économique, culturelle et humaine du peuple algérien, à cette époque.
- Le premier personnage présente bien sa thèse en parlant de son peuple qui cherche à changer sa situation et qui cherche à reprendre son destin, en main.
- l’auteur accède dans son esprit à la thèse de son interlocuteur, en l’appuyant, presque totalement mais semble, en même temps la réfuter en argumentant que cette revendication d’auto détermination n’est pas équivalente, avec la force de l’ennemi, en décrivant celui- ci de « force colossale » et en parlant de la résistance de « velléités » c’est dire l’impuissance et le doute qu’elle puisse déboucher sur cette liberté, tant rêvée. « l’antithèse »
- Absence de synthèse.
- Le titre du roman nous donne un premier aperçu sur son grand thème : « La liberté » qui ne vise pas seulement l’indépendance du joug colonial mais aussi d’autres thèmes qu’il aborde, dans son livre tels que les traditions, la religion, les rapports humains à l’intérieur de la famille et dans la société de l’époque…