NOTE.




Je me vois obligée de m’excuser, auprès de vous, si je n’ai pas pu répondre à vos mails pour la simple raison, que je ne peux pas le faire. Je vous demande, pardon.

Merci de votre compréhension.





Le poème qui suit, est un travail personnel, purement authentique que je dédie, à vous tous.
Hommage particulier à Mme : Benyagoub Zineb
Mr : Jacques Basty s’il est encore de ce monde.
Et Mr: El Moungi.








L’atelier des antonymes.














Dans l’atelier des antonymes
Des lettres s’écrivent et s’animent,
Avec de l’encre et de l’émotion
Des lettres pour des anonymes
Avec les sacrées dévotions.
Dans des boites carrées, des joujoux
Elles soulagent, les âmes rongées, par tous les maux
Qui les libèrent, par la seule magie des mots
Car l’écriture est l’arme contre,
Notre détresse et nos démons.



Dans l’atelier
Des arbres y sont meurtris
Et leurs branches y sont coupées,
Pour fabriquer des petits nids
Pour des oiseaux inanimés
Auxquels on arrache ; ornements
Pour des chapeaux de défilés,
Régit par un code de beauté
Qui transforme, les plumes dorées,
En chapeaux de paille, effilés
Que porteront des têtes rondes
Qui se pavaneront, sous l’été.



Dans l’atelier
On y jugule des moutons
Dont on arrache les toisons
Pour en faire, des tapis de laine, de mouton,
Pour des salons,
Aux beaux décors, d’or et d’argent.
Qu’on piétine avec la planche, de nos talons
Pour ne laisser, sur les tapis que la poussière,
Sur des tapis que de petites mains
Ont tissé, en Inde ou au Pakistan.

On y enfante des enfants
Qu’on allaite avec des biberons
Remplis de sang.
On leur raconte des chimères
Et des romans de fiction,
Les épopées de pénélope
Qui tisse l’Iliade et l’odyssée
Qui attend « Ulysse », patiemment.
Les mythes et les grecques illusions
Récits d’ « Homère » et d’ « Hésiode », le fermier.
« Aristophane », prosateur de comédies.
Pour des enfants qui grandiront,
Des gladiateurs, avec des lions et des épées
Qui aiment boire des coupes de sang,
Qui crient victoire, à la santé des jeunes lions.
Ils peuvent raconter, à leurs tours, d’autres chimères,
A leurs enfants.



On y prépare un grand bûché
Qu’on alimente, avec des livres de BD,
Comme ceux de « Rahan et Tarsan »,
Pour brûler toutes les sorcières
Et les jeter à la rivière.
Puis, avec le bleu de l’ « Eufrate »;
On confectionnera du savon
Avec lequel on lavera tous les nuages blancs
Qui voyageront tout doucement,
Au grès du bleu, des océans
Pour faire tomber de jolis livres de BD
Avec le doux chant de pluie
Qui feront dormir, les enfants,
La nuit, tombant.



Une catharsis au purgatoire des innocents,
De la neige chaude, sur le sommet Du mont blanc,
« Moustaki » chantant, à regret sa « liberté »
Avec sa voix de vieux métèque
Comme un oiseau agonisant.
Ses cheveux blancs, laveront le
Noir, dans ses chansons tendres, d’enfant
Comme une main tendre, sur le front.



On aime y planter les belles têtes
De philosophes, aux longs cheveux, aux idées folles
Qui se recherchent d’autres planètes
Où vivent des idées d'allégresse qui nous affolent,
Qui changent les mœurs et les temps.
Leurs têtes se voient bien emportées,
Par les moissons
Car ce qu’elles portent nuit sûrement,
A tous ces gens qui vivent encore,
Sur la même terre qui tourne encore.










On y célèbre le soleil
Et les éclairs et le tonnerre.
On y sacrifie les déesses : « Minerve », « Héra » et « Aphrodite » avec De l'écume et des rites.
On y célèbre ceux qui font et la pluie et le beau temps,
En même temps et même mieux,
Même ceux qui donnent la météo, sur des écrans.
Demain, ce sera la pluie,
Après le beau temps.


On y coupe souvent, au printemps,
Tous les bourgeons
Qui fleuriront des petits rameaux,
On y arrose les rosiers
Avec de l’eau et des romans,
On y taille les bébés pommiers,
De la tête à la pointe des pieds
Et on découpe les orangers
Dont le parfum caresse les cœurs,
A fleur de peau,
Avec une pelle, sophistiquée,
Qu’on enfonce avec un râteau,
Pour faire sortir les vers -de- terre
Que l’on ramasse, à la poignée
Pour préparer un grand soupé
Pour célébrer,
Les noces du loup et de la méduse,
Chaque printemps.







On y compose « les feuilles mortes »
De « Clayderman »
Avec l’hommage de
« La symphonie pastorale »
De « bethoven »,
Qui transporte l’âme de ton corps
Au firmament
Où les étoiles brillent,
Plus fort que des diamants.
Les musiciens sont des poètes qui,
Composent des vers pour amants.
Qui peut prétendre que c’est faux.
Quand on s’élève, près de Dieu.




Dans l’atelier,
On y travaille comme des fous,
A ramasser des grains de sables
Qui nous retombent, plein les yeux,
Des grains de sable qu’on rassemble
Dans des paniers, garnis de trous
Pour qu’ensuite les recompter,
De un à un, jusqu’au millier,
Cette tâche est celle, de ceux qui ont
Des yeux perçants…Qui ne peuvent ouvrir
Leurs yeux.
Ceux qui travaillent, qui payent les dettes de
Leurs AÏEUX.





On y travaille, matin et soir ;
On y passe le clair de son temps
A sombrer dans les aveux,
A rédiger lettres d’adieu,
Où l’on dénonce tous ses affronts
Un somnambule pour témoin,
Le noir du ciel et quelques rats,
Formant un rang.



On y brosse les crinières
Noires des juments,
On leur refait de beaux sabots
Au marteau du maréchal ferrant.
Des fers porteurs de bonheur et de présents
Sous leurs pieds s’écrase le poids du lourd fardeau
Que porte, seules, les juments.
Le chevalier qui sur leurs dos qui se triomphe,
S’est fait bâtir un beau château,
Sous les beaux cieux.

On y implante des décors de conte de fées,
Avec des fleurs et des forêts,
Des châteaux, avec des jardins ; très bien conçus
Pour des rois, des reines, en sursis
Et des royaumes et des contrées,
A perte de vue
Où les méchants n’ont pas de place
Car ces royaumes sont simplement
Ceux des princesses de contes de fées
Que l’on raconte avec un leurre,
Qu’un jour le mal n’existe plus.




On y attache les mains des fous
Avec un cordage sur des bleus;
On leur fait manger leurs selles
Avec un chocolat dedans
Car après tout, de toutes façons,
Ils sont statués comme des fous
Et sont damnés de leurs parents
Qui ne leur ont pas donné de noms,
Qui les ont souvent, molesté
Pour ne les réduire qu’à des fous.
Dans l’atelier des oubliés,
Ceux qu’on rabaisse ;
Ils ont tout le temps d'oublier
Qu’ils sont des fous.



On s’enlise à écrire des mots
Qu’on ne se lasse pas de copier
Même sur les murs des prisonniers.
Des mots qui écrivent, liberté,
Des mots qui tracent la route de l’âme,
Vers l’horizon de chasteté.


On y tricote des vêtements
Avec des jetées sur les pans,
Pour des hivers qui durent longtemps.
On y condense des denrées
Du café mélangé au riz
Pour des années de pénuries.
Ceux qui nourrissent la peur au ventre,
Ne peuvent que penser à leurs ventres.
Sinon, ils penseront, à quoi d’autres.
On y façonne des poteries
Avec de la glaise et du temps,
Puis pour les incinérer,
Il faut couper toute la forêt
Qui servira de feu de bois,
Avec les cendres, on fera
Un doux mélange qui tintera
Le gris des cheveux qui noircit.



Avec l’odeur, on humera
Toutes nos mémoires
Avec le tas de souvenirs
Qui n’ont plus l’odeur du passé ou du futur.
Et quand on est exaspéré, quel soulagement !
On a le droit de fracasser toute la poterie,
Avant de la jeter, au flammes.
L’incinérer.


On y décompose le destin,
Les bribes d’une vie décomposée.
Qui peut prétendre qu’on n’a pas
Maintes fois changé de chemins
Pour conjurer le mauvais sort,
Pour échapper à son destin
Mais qu’est-ce- qu’on peut nous reprocher
Si l’on sait que l’on y peut rien
Car on est rien, que des humains.
Ceux dont la tête est mise en vente
Avec les enchères des antiques,
Ils sont vendus au prix de solde
Avec un petit cadeau…
On y raccorde si finement,
Les pièces du tissu, en morceaux
Pour en fabriquer un ballon ou un drapeau
Qui voyagera sur les hauts monts.
Les yeux qui auront, de la chance
De se faire voir par le bleu,
Le blanc et le vert des prairies,
Se verront changer, en émeraude.
Les joues qui auront de la chance
De se faire frôler, par le vent,
Se verront changer en coton.
On s’y verra pousser des ailes,
On y découvrira que son cœur,
Peut redevenir un cœur d’enfant,
Aussi grand que le ciel est grand




On y reproduit les erreurs
Comme un CD ou un antique trente trois tours
Car on est les mêmes humains, à tous les temps
Qui par un effet de climat, devenus plus grands
Et puis c'est tout.
On apprend quoi, en fin de compte ?
On aime reproduire, les mêmes fautes.


On s’en lasse vite au même lit où l’on s’enlace
Car on est deux, tout différents et rien ne semble,
Laid ou beau, nous réunir,
Nous qui par effet, d’habitude,
Nous sommes devenus, indifférents,
Nous – mêmes sommes devenus un décor,
Un meuble, au fond du couloir,
Un simple corps
Où l’on retient la lassitude
Et qu’on veut garder, en otage, en respirant.
Amours, joie et tendresse
Sont restées seulement des chansons.
Qui nous rappellent,
Depuis combien, nous sommes morts.


Puis, un beau jour, on se réveille,
Et on se dit :
« Mais quelle horreur, comment j’aurai pu
Me gâcher, avec un leurre ? »
Quand c’est fini, quand c’est trop tard,
Quand il ne nous reste que le soir,
Morne et latent
Et quelques souffles du « Blizzard »
Le temps de ronger, tous nos angles,
Et grignoter, quelques gâteaux,
Devant l’écran.


On se remet alors en quête, de coupable.
Est- ce le destin ?
Evidemment c'est le destin
Non c’est peut être les amis
La rage ; ou ce sont les voisins
Ou bien c’est simplement moi
Car je suis mon porte – malheur,
Je peux me noyer dans mon bain
Puis on se mêle, au décor
Comme les choses qui n’ont plus de valeur,
Des choses qui ont, seulement le tort
De réaliser, qu’elles sont des choses…
Pour exiger un nouveau tour,
La vie ne peut que continuer,
Même, sans nous.
Comme si de rien, plus rien n’était
Qui continue,
Malgré nous, comme peut le faire,
Le reste qui reste de nous…
Car c’est la volonté de la vie
Qui a tout, décidé, pour nous,
Et sans prendre, notre avis..
.

Les autres qui nous pointent du doigt
Comme si pour eux tout va, très bien,
En font des sujets de soirées
Où tombent verdicts et damnés.
Les autres qui aiment noyer leurs sombres peurs,
Ils s’alimentant comme des vautours, de nos malheurs.
Ceux qui ; avec un petit effort, pourraient comprendre
Qu ils sont, déjà eux-mêmes, des sujets de soirées.
Quand la mer est à basse marée.
On s’en sort après comme un corps,
Sous le poids d'une meule, broyé
Qui ne s'arrête de s’enfoncer, de se noyer.


Les vielles lettres de papier
Que le vent tend de ramasser,
S'épuisent par le vent qui s’en lasse
Et s'envolent toutes déployées.
Des lettres porteuses de romances ;
Jadis, et chargées d’éloquence.
Le vent a soufflé, une fois,
Il a emporté toute la joie.
Avec les vieilles lettres de papier
Et avec les lettres des mots éparpillés
Qui ne peuvent plus signifié,
Plus un mot.



Dans l’atelier ;
On y couronne des têtes de lionnes
Avec les crinières de leurs cous
Et on leur dicte tous les serments,
Des compassions
Pour qu’elles ne montrent plus de dents,
En rugissant.
Elles se doivent de ne plus manger
La tendre viande des gazelles,
Elles se doivent de se proclamer
Un armistice avec le clan des animaux,
En scandant, tous les slogans
De paix, avec le reste des vivants.
Même pour un court laps de temps.


On y embarque dans des bateaux,
Des légions d’esclaves blancs,
Ils voyageront à la conquête d’apôtres noirs;
Dans des caveaux,
Auxquels ils demanderont pardon.
Ils s’abreuveront de l’eau bénite
Et demanderont des châtiments
Pour leurs affronts,
En confessant tous leurs péchés
Commis seulement à cause du fait
Que le soleil avait brûlé la peau des noirs
Qui ont banni, à tout jamais le clan des blancs
Qui cherchent, encore… tous les méchants.



On y rencontre des enfants aux frimousses
De petits enfants, aux belles dents ;
Le monde est fait d’anges et démons
Ils se tendent les mains et se tiennent
Tout en jouant, à l’amitié.
Ils sont tous beaux, tout innocents
Mais dès qu’ils ont un peu grandi, ils se séparent,
Ils ont les mains dans les poches de leurs pantalons
Et leurs chemins sont séparés, à cause du fait
Qu'ils sont devenus, un peu plus grands,
Ils ont déjà, encore un peu plus de vingt ans.


On y prépare de grands festins
Pour faire nourrir tous les voisins
Avec de la viande et du riz
Et quand la viande est mise à point,
Elle est servie, aux meutes de chiens très affamées
Qui n’attendent rien que le riz
Soit aux voisins tout seul servi,
Avec rien,
Les morceaux de viandes sont pour eux
Car les voisins sont généreux.



On y construit des maisons,
A l’atelier des antonymes,
Faites de feu, de volcans
De la lave coulée, au ciment,
Fumée sous un feu très ardent,
Où l’on fume et où l’on crache.
De rouges flammes comme les dragons
Et ces maisons, je peux vous dire
Deviennent des temples pour « Indous »,
Des « mausolées » et des châteaux
Où vivent des cafards, très heureux,
Qui peuvent résister, bien au chaud,
Pour très longtemps.


On y cherche des îles aux trésors
Et des « Dickens », sur tous les ports
On y construit des maisons,
Dans les prairies,
On y accroche la lune, le soir
Et les étoiles, pour mieux voir.
Au mois de décembre et janvier,
On y accroche l’astre du jour pour réchauffer
Et éclairer, les sans abris
Qui cachent leur crainte obscure, de la nuit,
Au cœur de la lumière du jour.
Quand le soleil a fait son tour,
Leurs cœurs sont chauds, bien réchauffés.



Il faut ouvrir toutes les fenêtres
Et toutes les portes barricadées
Pour y permettre aux enfants
D’y entrer, avec des crayons
De couleurs bien aiguisés,
Ils dessineront des jardins verts,
Des soleils, des arcs- en- ciel
Sur des pages blanches de papier
Et quand ils auront terminé,
Ils accrocheront leurs beaux dessins,
Sur tous les murs de l’atelier,
En y ouvrant les cages fermées
De tous les petits canaris.


On y emballe des cadeaux pour les mamans,
On leur offrant des cœurs rouges et des chansons
Pour leur exprimer, gratitude et remerciements,
Non pas parce qu’elles ont besoin de nos cadeaux
Car leurs enfants sont bien plus chères que des cadeaux
Mais c’est qu’elles ont, de temps en temps
Envie de ne pas oublier qu’elles sont mamans.


On y rattrape le train de vie
Qui ne sait plus où s'arrêter,
On y monte et on redescend
Quand on sait plus où s’en aller.
On a plus besoin de ses heures,
Quand on passe, à compter les détours
Des voyageurs
Qui défilent au chemin de fer, aux aéroports,
Car eux ils espèrent un retour.
Mais nous, nous ne reste que le temps
De réaliser qu'il ne nous reste
Que notre grand lit pour nous serrer…


On y accroche des marguerites, aux persiennes
Pour y courtiser des danseuses
Qui valsent, aux palais de Vienne
Sur des airs doux, de "Berlioz",
On leur offrant des rubans rouges et
Des poèmes avec des roses.
Car les danseuses partiront
A la fin du bal, juste minuit
Comme toutes les belles "Cendrillons"
Qui partent, en courant et qui fuient,
Qui partiront, toutes, en fumée
En se lassant de rechercher,
Leurs princes charmants
Qui n’existent que dans les romans.


On y creuse des tombes, la nuit
Pour y enterrer l'espoir
Qui quoiqu'il se voit meurtri,
Il se ranime, chaque soir
Pour nous tenir bien vivants
Pour nous tenir compagnie
Avec le parfum de la terre
Arrosée de gouttes de pluie
Et bien que les jours soient pris, dans le brouillard
On vise le rayon qui nous cligne
De l'œil, des yeux, bleus d’espoir.


On y allume des bougies
Pour réanimer l'esprit
De nos lointaines terres et cités
Où vivaient bien des chevaliers
Munis d'armures et d'épées
Qui ont combattu des déclins,
Le mal et les atrocités
Et pour que les fleurs qui entourent les cimetières de ces cités
Gardent leur senteur et candeur
Au plus forts chaleurs des étés,
Il faut bien toutes les arroser,
Tous les étés.




On y garde encore les images de l'amitié,
Sur les cahiers des écoliers,
Sur les tilleuls, au cœur battant de l’humanité
Pour certains le vent est passé,
Il a annoncé sa sentence,
A frôlé, la douce existence.
Les autres guettent, sans se presser
Et peuvent réclamer, espérance.



La mort qui peut toujours, guetter
A toutes les portes, n’est autre
Que notre compagne, dès la naissance.
Elle peut- nous être une délivrance.
Celle qui nous fait le plus de mal,
C’est bien la vie qui nous défie,
Qui nous torture, en fin de compte
Et qui nous demande, tous les comptes.
La mort ne nous a guerre, appris,
A nous aimer, à pardonner…
Car la vraie mort n’est pas la mort
Mais c’est la vie.
Quand on gaspille toute l’existence,
A ne rien faire que d’avoir peur
De la mort.
La mort n’est pas une maladie
Mais peut aussi, ne pas devenir,
La fin d’une vie.



Une vie qu’on mène
En divergence,
Des hauts, des bas et de l’errance.
Une vie chargée de contraires
Qui nous contraint, à la démence
Qui nous désarme et nous soumet
A la confusion et l’absence.
Mais celui qui peut s’élever
Qui peut saisir que la vie
N’est autre qu’âmes, en conflits et en souffrances.
Qui tend à trouver l’harmonie…
Même dans la mort…peut
S’estimer joueur de chance.


Les arbres demeurent, en l'hiver
Sans leurs fleurs et sans amour
Ils perdent peu de leur vigueur
Quand les feuilles qui tombent, qui errent
Comme un oiseau,
Aspiré par un tourbillon,
Dans un grand vent,
Peuvent repousser,
Au printemps qui verra parades, prochainement
Et vaincra tout les hivers, de tous les temps.
Il suffit de ne pas tourner, aux autres, le dos
A ceux qui vous figent du regard,
Qui vous sourient.


Ils attendent votre main tendue,
Avec votre grand cœur, dedans.
Dans l’atelier des antonymes
On se ressemble car on est, tous vulnérables,
Même si on n’est pas, tous des égaux
Car ceux qui attendent
L’hiver et ses rigueurs,
Ne sont pas comme ceux
Qui attendent, le printemps et ses douceurs.
Quand on a fermé l’atelier,
On a jeté, la clé d’acier,
Sous la petite porte.


HASSI BAH BAH Le 30/06/2011 MANSOUR YAMINA