Mon nouveau livre de 2ème AM, en projets.

Hassi bah bah
CEM de Bouafia
12 /12/12







Dédicace

A tous nos élèves et à tous mes
Amis et collègues.
Les dessins intégrés à ce modeste
Effort sont authentiques et sont
Miens. A khaldi Naïma pour sa précieuse
contribution pour la mise en page
de cet ouvrage.

Mansour Yamina





AVANT PROPOS

Le présent ouvrage est une combinaison qui
cible, à la fois et l’apprenant et le formateur, à travers
laquelle, je vise à simplifier et à pallier à quelques
éventuelles carences ou incohérences.
Le présent ouvrage souhaite couvrir les besoins
et souhaite offrir une autonomie, dans la préparation
et dans la réalisation du nouveau programme de la
2ème année moyenne.
Le présent ouvrage révise et consolide les prés- requis
et met en évidence la démarche pédagogique
adéquate qui préconise une approche par les
compétences, par l’intégration loin de l’exclusion, par
l'attraction loin de l’ennui, par la volonté de bien faire
loin de la médiocrité.
Le présent ouvrage vous souhaite la bienvenue,
entre ses pages et vous invite, à découvrir les frères
« Grimm », « De la Fontaine » et le livre de
« Kalila et Dimna » de « Ibnoul Moquafaa ».
Des récits de la « Mythologie grecque », ainsi que
des contes populaires qui y sont de mise.

MANSOUR YAMINA





Projet 1 : rédiger un recueil de conte
pour les camarades d’une autre classe.



Projet 1


Je prépare mon 1er projet, avec mes camarades.

Avec mes camarades, nous devrons, dès le
début de notre projet préparer notre recueil
de contes.
Nous formerons un groupe de quatre et
chacun de nous préparera un petit conte.
A défaut, nous pouvons nous mettre d’accord
à trois,
pour que chacun de nous prépare un moment
d’un conte que nous aurons choisi, ensemble.



Séquence 1 : Je Découvre la situation initiale
d’un conte.



Le conte est un récit narratif, d’aventures


imaginaires. Il est composé de trois moments :

1/La situation initiale

C’est la partie de l’implantation du décor avec des
personnages animés et personnifiés qu’on appelle des
actants : comme les animaux, les objets inanimés et les
éléments de la nature, puis vient la situation dans l’espace et
dans le temps. Commençant souvent par ce qu’on appelle ;
une formule d’ouverture, elle peut être, carrément
absente, au début de certains contes donc, on ne doit
pas s’obstiner à dire qu’un conte commence toujours par
une formule d’ouverture.
EX : « Un paysan et un chacal étaient amis… »
« Un père avait deux fils… »
Ici l’imparfait qui est le temps du récit par excellence
permet de situer le conte, dans le temps c à d le passé,
sans avoir recourt à la formule qui joue simplement ce rôle
de situation, dans le temps ou dans l’espace.
*(La durée dans le temps), en exprimant évidemment,
Le passé.
• Le présent narratif joue le même rôle, également.


2/Les événements Les actions

Successifs et brefs et où l’action est maîtresse. Ils sont
au passé simple,si le récit est à l’imparfait.
Des éléments perturbateurs entrent, en action.Il y a
un combat, entre des éléments opposés :

 Le bien et le mal.
 L’intelligence et la ruse contre la sottise.
 La beauté et la laideur.
 La sagesse et la frivolité.
 La compassion et la méchanceté
 La force de la magie pour le bien ou pour le mal.
 La richesse et la pauvreté. La justice contre
L’injustice.
 L’amour contre la haine.
 La paix contre la guerre.
 Le courage et la lâcheté.
 L’adresse contre la maladresse.
 La fidélité contre la trahison…etc.


3/ La situation finale Le dénouement





Censée, souvent être heureuse, en récompensant
les bons et, en châtiant et en punissant les méchants,
d’où découle la morale de l’histoire car les contes,
les fables et les récits sont narrés pour faire triompher
la vertus et la morale comme : « La sagesse, le courage,
la compassion, la solidarité, l’humilité, la raison, la connaissance, l’amitié, l’indulgence…etc,
C’est la transmission de messages d’idéaux, à la société,
sous leur forme humanitaire, amusante, touchante,
comique ou dramatique …
Un conte peut être narré, à l’imparfait avec le passé
simple ou au présent narratif avec le passé composé.











Formule d'ouverture:
Exemples de formules d’ouverture :

* Il était une fois…
* Il y avait une fois…
* Il y a bien longtemps…
* Un jour…
* Par une nuit noire…
* On raconte que…
* Un matin, de bonne heure…
* Un soir d’hiver…
* Jadis, il y avait…
* C’est jour de …
* Dans un pays très lointain…
* Il est cinq heures, …
- Ainsi commence l’histoire de…etc.










Compréhension de l’écrit : la situation initiale.


Pour établir une situation de communication,
dans cette partie du conte, on a besoin d’identifier
le suivant :
1/ la formule d’ouverture si elle y figure.
2/ Les personnages.
3/ Le lieu ou les lieux. (L’espace)
4/ Le temps qui aura été déjà mentionné, dans
la formule d’ouverture, avec les autres précisions
chronologiques indispensables, dans le reste de la
partie.




CONTE 1 (situation initiale)









La gardeuse d’oies


Il y avait une fois, une vieille, vieille petite mère
toute courbée qui vivait, avec son troupeau d’oies dans
un endroit désert, au milieu des montagnes ; elle avait là
une gentille maisonnette.
Le lieu était entouré d’une vaste forêt où tous les
matins, la vieille se rendait, en s’aidant d’une béquille.
Elle y travaillait, pendant des heures pour une vieille de
son âge. Elle fauchait de l’herbe pour ses oies, cueillait
des noisettes, des glands doux, des baies sauvages et elle
transportaient le tout, sans peine.
De Temps à autre, elle rencontrait des passants,
elle leur donnait le bonjour, poliment mais la plupart
s’esquivaient, au plus vite car les parents
recommandaient à leurs enfants de faire un détour
que de se trouver, sur le chemin de la vieille.
« C’est une sorcière ! » disait-on, dans ce pays.
Un beau matin, un beau jeune homme, vient à passer
par la forêt…

Les frères Grimm.



Situation de communication

1/ par quelle phrase commence le conte ?
2/ Comment appelle t- on cette phrase ?
3/ A quel temps le verbe de cette phrase est- il
Conjugué ?
4/ Ce temps exprime t-il le présent, le passé ou le
futur ?
5/ Quel est le personnage principal dont on parle ?
6/ Avec qui vivait- elle ?
7/ Où vivait- elle ?
8/ Réponds par : oui ou non.
- Est- ce- que la vieille est polie avec les passants
qu’elle rencontrait ?
- Est-ce- que les passants sont aussi polis, avec elle?
9/ Que disaient- ils d’elle, dans ce pays?

Synthèse/ QCM Réponds par vrai ou faux

a- Le texte est la situation initiale d’un conte.
b- Il parle d’une jeune fille.
c- La vieille habitait, dans un endroit désert.
d- Elle vivait avec ses enfants.
e- Les oies sont une espèce d’oiseaux.
f- La vieille est une vraie sorcière.



Lecture entraînement


Pendant cette séance, les élèves sont invités
à lire, chacun à tour de rôle et à titre d’une phrase
ou deux ou d’un paragraphe, selon le niveau
de la classe.
Les lacunes d’articulation et de la phonétique
peuvent être corrigées, au fur et à mesure par le prof.
Cette séance ne doit pas se transformer en une
2ème compréhension de l’écrit.
L’élève lit pour être écouté, dirigé et corrigé,
uniquement. Il s’entraîne à mieux et à bien lire.










Vocabulaire

1/ Choisis la formule d’ouverture qui correspond
correctement, à sa situation initiale.

(Par une nuit éclairée - jeudi, c’est jour de marché –il
Était une fois- le soir)

1-……………., au dîner, Thikou soupait avec ses
enfants. Il leur demande :
Comment avez- vous trouvé, ces fruits ?

2-……………., la lune et les étoiles brillent.
Djeha prend un seau et une corde et s’en va,
au puit.

3-…………., Djeha est tout content.
Il a vendu sa récolte de figues et il a acheté une
belle peau de mouton.

4-… …….., une petite fille qui s’appelait « Tania ».
Elle était paysanne et travaillait, dans un champ de
maïs, en lointaine « Russie ».













2/ La famille de mots.


Les familles de mots se forment
à partir de radicaux,
Ces mots peuvent se ressembler
comme ils peuvent se nuancer.
mais gardent la même racine ou
radical.
La composition est un des procédés
de la dérivation qui consiste à
ajouter des affixes : ( Des
'' Préfixes et des suffixes")


 une histoire- l’histoire- historique-
 Un historique- historiquement- un historien (ne)…
 Un héro- héroïque- héroïquement- une héroïne...
 Un roi- une reine- un royaume- un règne- royal-
 une royauté- une ruche…
 Couvrir- découvrir- recouvrir- un couvre- lit- une
Couverture…
 Passer- un passage- un repassage- une passerelle-
Une passe- une passation- un passager- un passe- temps-
Une passoire- une impasse- un dépassement-
Un passeport...
 pauvre- la pauvreté- pauvrement- un appauvrisse-
-ment - appauvrir…
 Froid- la froideur- la fraîcheur- le refroidissement-
Frigorifier- le frigidaire- frigorifié- froidement…

Exercice

A- Cherche la famille de mots de :
 Dent
 Long
 Terre
B- précise le radical, de chacun d’eux.




Grammaire

Les compléments circonstanciels:


 Souligne les cc, dans le texte suivant :
1/ Il y avait une fois, une vieille petite mère qui vivait,
avec son troupeau d’oies, dans un endroit désert.

Une fois : CC de temps…………….Quand ?
Avec son troupeau d’oies : CC d’accompagnement………………...avec qui ?
Dans un endroit désert : CC de lieu………où ?

 Observe puis analyse

2/ une fois, il y avait une vieille petite mère qui vivait,
dans un endroit désert, avec son troupeau d’oies.

- Est-ce que le texte a changé de sens ? Non.
- Pourquoi ? Parce que les cc peuvent se placer,
au début ou à la fin de la phrase. Ils sont facultatifs.




Exercice

Souligne le CC, en indiquant sa fonction, puis déplace-le. Ponctue tes phrases:

1/ Un lapin s’est endormi sous un chaîne.
2/ Un couple de hérons vivait au bord d’un lac.
3/ Un jour sur la route un cavalier voit un voyageur.
4/ Dans une forêt vivait un méchant loup.


Conjugaison.

L’Imparfait de l’indicatif


 Lis le texte

Un couple de hérons et une tortue vivaient, en bons camarades, au bord d’un lac.
Ils jouaient, nageaient, se chauffaient au soleil.


Extrait de kalila et Dimna
- souligne les verbes.
- A quel temps, ils sont conjugués ? A l’imparfait
- quelle est la terminaison de ces verbes aient
Pourquoi ? .
- C’est la troisième personne du pluriel.


Les verbes de ce texte servent
à raconter. L'imparfait est le
temps par excellence du récit.
Ici l'imparfait exprime l'action qui
qui dure dans le temps.



Exercice

Ajoute les terminaisons en complétant
Sur ce modèle

Ils jouaient, nageait, se chauffaient, au soleil.
Tu……………………………………………
Nous………………………………………....
Vous……………………………………….
Elle………………………………………...
Je…………………………………………..


Orthographe

Les verbes en « cer »« ger »« yer »« ier »
à l’imparfait. Particularités orthographiques.


J’entends et je vois.
• Je commençais mon travail.
• Tu commençais ton travail.
• Il commençait son travail.
• Elle commençait son travail.
• Ils commençaient leur travail.
• Elles commençaient leur travail

Les verbes en "cer" comme : commencer,
Lancer, balancer, foncer, devancer, renoncer
Dénoncer : ajoute une cédille à leur "c" devant
Le "a" Pour garder le son "s" à l'imparfait.

-Je mangeais


- Je mangeais une pomme.
- Tu mangeais une pomme.

- Il (elle) mangeaient une pomme.
- Ils (elles) mangeaient une pomme.




Les verbes en « ger » comme : manger-
Ranger- déranger- voyager- langer -saccager-
Dégager- forger- Ronger- bouger... prennent
Un « e », devant le « g »Pour garder le son
(J), à l’imparfait.


- Nous criions, à haute voix.
- Vous criiez, à haute voix.
- Nous envoyions des messages.
- Vous envoyiez des messages.



Les verbes comme : (crier- scier- prier-
se fier- trier- nier…) doublent le « i », à
l’imparfait.
Pour ne pas confondre avec le
présent de l’indicatif, à l’écrit.
..





Les verbes comme Sad envoyer- nettoyer
S’apitoyer- tournoyer- plaidoyer- renvoyer
Payer- rayer -étayer - balayer – choyer- égayer
Se frayer…) se terminent,
Avec les pronoms : nous et vous par :
yions- yiez, à l’écrit.








ATELIER D’ECRITURE

1/ Préparation
Voici la situation initiale d’un conte.





1/ Bahloul et la porte

La mère de Bahloul est invitée, à un mariage.
Elle ne peut pas laisser la maison seule; elle vient
d’acheter un mouton et la porte de la maison ne ferme
pas bien.
Questions

- Qui ? La mère de Bahloul.
- Quoi ? ne peut pas laisser la maison seule.
- pourquoi ? Elle vient d’acheter un mouton et la
porte ne ferme pas bien.

2/ Remets dans l’ordre les éléments de la situation
initiale, suivante, en commençant par la formule
d’ouverture qui te convient.

- Il coupe du bois, du matin au soir.
- Un pauvre bûcheron.
- Il tape de toutes ses forces contre le tronc d’un
arbre.







1/ Une barbe singulière.

Une bande de méchants garçons déroba une poule
chez une vieille paysanne. Ce fut Saïd qui l’emporta,
sous son burnous.
La pauvre femme eut beau cherché partout, elle ne
put retrouver son bien.
Puis les années passèrent. Les enfants et la paysanne oublièrent cet incident. Saïd devint grand, presque un
homme.
De la barbe commença à lui pousser mais ce n’était
pas une barbe ordinaire ; c’était une barbe de plumes
Tout le monde en était étonné, Saïd lui-même l’était
encore plus. Les gens qui le rencontraient le regardaient, curieusement, puis s’éloignaient, en éclatant de rire.
Pour se rendre à son travail, il ne sortait que le soir, à la
tombée de la nuit.
Saïd devint tout triste, mangeait peu, il maigrissait.
Il n’eut qu’une pensée : trouver le moyen de se
débarrasser de cette touffe de plumes.



Il avait beau interroger ses amis, consulter les
médecins mais personne ne pouvait venir à son secours.
Un jour, cependant on lui conseilla d’aller chez
le « cheikh » du village lui demander conseil.
Arrivé devant le vieillard, il l’interrogea : Pourquoi ma
barbe pousse- elle, en plumes ?
Le « cheikh » sourit et répond : « Qu’as – tu fait
quand tu étais petit ? »
- « Je l’avoue, j’ai volé une poule, à une pauvre paysanne.»
- « Et bien je connais le remède. Va trouver cette femme
et dis lui la vérité. »
Saïd courut immédiatement, chez la paysanne.Il lui
raconta tout. Elle en fut très étonnée car elle avait oublié
cette affaire. Il lui demanda pardon et à chaque excuse,
une plume de sa barbe volait, en l’air.

Contes populaires

Questions

1/ Comment s’appelle le personnage principal ?
2/ Qu’est- ce - qu’il lui arriva quand il devint grand ?
3/ Pourquoi ?
4/ Est- ce- que le « cheikh » l’a soigné de sa maladie ?
5/ Comment ?


2/Bahloul et la porte.

La mère de Bahloul est invitée à un mariage.
Elle ne peut laisser la maison seule : Elle vient d’acheter
le mouton de l’Aïd et la porte de la maison ne ferme pas
bien. Elle appelle son fils.
- « Je vais m’absenter, toute la journée, prends bien soin
de notre mouton et surtout, fais attention, à la porte. »
Bahloul est devant la porte. Il commence à s’ennuyer.
C’est alors que Djeha passe par là : « Comment Bahloul,
tu n’es pas à la fête ? »
- « Hélas ! Je veux bien y aller mais je dois garder la
porte. »
- « Mais emporte – la avec toi ! Conseille Djeha. »
Et voilà Bahloul qui démonte la porte et l’emporte, la
charge sur son dos et se rend à la fête.
- « Comment je n’y pas penser, ma mère sera ravie :
- Je n’ai pas quitté la porte. »
Contes populaires
1/ Quels sont les personnages de ce conte ?
2/ Que doit garder Bahloul ?
3/ Qui conseille à Bahloul de démonter et d’emporter la
Porte ?
4/ Trouves- tu cette solution, intelligente ?






Séquence 2 :
Je découvre la suite des évènements.




Expression orale.

Le 2ème moment du conte : (Les événements)

J’observe et je m’exprime

- …Tout à coup,la fenêtre s’ouvre, un grand vent glacial pénètre, dans la grande chambre, obscure.

- …Soudain, un gros nuage noir se forma et une grosse
pluie de pierre commença à nous tomber, sur les têtes.

- …Alors, le roi décida de faire venir ses fils et leur
confia le secret qui le tourmenta, tout ce temps.

1/ Dans les événements le conte peut commencer par :

- Tout à coup.
- Soudain.
- Alors.
- D’abord…






Les adverbes de temps ou de manière
marquent l’avènement surprenant des
actions.
Elles sont exprimées ou au présent
narratif ou au passé simple. Ces actions
sont brèves, successives et modificatrices
par rapport aux actions durables de
l’imparfait, déjà exprimées dans la
situation initiale

.






Compréhension de l’écrit




La gardeuse d’oies (suite)

Tout à coup, il aperçut la vieille portant son lourd
fardeau, sur son dos.
Il décida alors de l’aider, en éprouvant une grande compassion pour la pauvre vieille.
Comme il la regardait avec compassion, elle demanda :
« Voulez- vous m’aider ? »
- Je veux bien. Je suis le fils d’un comte et je vais
vous montrer que je ne reste pas les bras croisés ! Elle
lui chargea le sac sur son dos. Il chancelait, sous le
Poids.
- Voyez- vous, ricanait la vieille, ce beau fils qui n’a
pas la force de tenir ce que moi, pauvre vieille, je porte
tous les jours !
En effet, le comte sentit que le sac était comme collé à
son dos et bien lourd.
Il se mit en marche mais quand il s’agit de gravir la
colline, la sueur lui perla le front, il s’arrêta, tout
harassé :
- « Je n’en peux plus, je vais me reposer » dit- il
- « pas de cela ! dit la vieille. »
Le comte qui trouvait la plaisanterie, un peu forte,
essaya de jeter le sac mais ne put y arriver.
Quand il faisait mine de s’arrêter pour souffler
la vieille le frappait de sa béquille, en criant :
« Hue, hue mon bidet ! »
Arrivé près de la maisonnette, les oies s’élancèrent à la rencontre de la vieille ; derrière le troupeau marchait
une laide et affreuse grande fille.
Après s’être endormi, sous un arbre, il était temps pour
le comte de repartir.
La vieille lui remit un étui en émeraude.
- Cela te porteras bonheur, lui dit – elle.
Il ne ressentait plus la moindre fatigue. En chemin de
retour, le jeune homme s’égara et se trouva, dans un
pays où il n’avait jamais été.
Il reçut l’hospitalité du roi et de la reine de ce pays ;
à son tour, il offrit l’étui d’émeraude à la reine.
La reine l’ouvrit, à peine en eut- elle aperçu le contenu qu’elle s’évanouit.
Le roi ordonna d’emprisonner le comte, ils le
conduisirent, en prison mais on le ramena plutôt, à la
reine. Lorsqu’ils furent seuls, elle éclata, en pleurs :
- « ce que j’ai vu, dans cette étui, dit- elle a réveillé
bien mon chagrin. J’avais trois filles, toutes belles
mais la plus jeune était une merveille, quand elle
Pleurait, c’était des perles qui sortaient de ses yeux.
Un jour, quand elles avaient eu quinze ans le roi
voulut savoir comment ses filles l’aimait- elles pour
Céder son royaume à celle qui
lui donnerait la meilleure réponse. »
«- Mon père, dit l’aînée, je vous aime comme les bonbons
les plus doux, les plus sucrés !»
« - Moi, dit la cadette, je vous aime comme ma
plus belle robe ».La plus jeune se taisait, puis :
- « je ne saurais l’exprimer, l’affection que j’éprouve
pour vous » mais le roi insista.
« - les meilleurs mets ne goûtent pas, sans sel ;
aussi je vous aime comme le sel ».
Le roi se mit, en colère : « Tu me manque ainsi
de respect, puisque tu aimes le sel, on t’en donnera tant
que tu en pourras emporter et le royaume sera partagé,
entre tes deux sœurs. »
Il lui fit attacher un sac de sel, sur le dos et la fit
conduire dans une vaste forêt.
Depuis lors, personne ne l’avait revue malgré les
recherches du roi qui avait regretté son action ».
Racontait la reine, en pleurant. Néanmoins, après ce
qu’elle avait vu dans l’étui d’émeraude l’encouragea
à aller retrouver la vieille.
Elle avait vu deux perles identiques à celles que sa fille
faisait sortir de ses yeux, lorsqu’elle pleurait.
Le lendemain le roi et la reine partirent, avec
le comte qui servira de guide. La nuit tombant,


La vieille et la fille étaient en train de filer quand
elles entendirent trois coups contre la fenêtre ;
« - Hou, hou ! hou, hou ! » Criait le hibou.
« - c’est le signal, dit la vieille. Il est temps d’y aller. »
La gardeuse d’oies sortait, sans mot dire et se rendit, à travers le bruyère, à une source qui était sur la lisière
de la forêt.
La gardeuse d’oies s’assit sur une grosse pierre et
se lava, dans la fontaine, que la plaine lune éclairait
comme le jour. Miracle ! La gaillarde laide se transfo-
rma en une resplendissante jeune fille pleine de beauté.
Elle pleurait et ses larmes roulaient des grosses perles,
sur terre.
Elle entendit un craquement qui la fait fuir vers la maisonnette où la vieille était en train de balayer, à
minuit. mais, ma mère, dit la jeune fille, par quel
hasard, faites- vous le ménagez, à cette heure ?
- Il y a trois ans que tu es venue me trouver, à pareille
heure et que c’est maintenant, le moment de nous
quitter, dit la vieille.
- Allez- vous m’abandonner ? s’écria la jeune fille.
- « N’aies aucune crainte, tu trouveras un
autre toit bien meilleur et tu seras récompensée
pour ton attachement et ton dévouement pour moi. »

Les frères Grim
Situation de communication.

1/ Comment commence cet partie du conte ?

2/ Quels sont les personnages de ce conte ?

3/ réponds par : oui ou non :

- le jeune conte a été récompensé avec un étui
d’émeraude, par la vieille.

- Parce qu’il a nourrit ses oies.

- La fille qui gardait les oies était très belle.

- En se lavant avec l’eau de la source, la fille laide
redevient belle.

- Le roi et la reine sont, en route chez la vielle.

4/ Qui le roi et la reine cherchaient- ils ?



Vocabulaire

Les mots outils, dans le conte

1/Adverbes, prépositions et locutions prépositives :

- D’abord- ensuite, durant, depuis, naguère :
(Pas longtemps), jadis, hors, autrefois, hormis, après,
à travers, de peur de,
grâce à, à l’insu de, face à, faute de, à l’égard de, aussitôt,
lors de, à cause de, jamais, guère, point, tellement, si,
peu, assez, très, ainsi, comme, mieux, où, autour, là,
Partout, dehors, ici, par contre…etc
2/Le vocabulaire, dans les conte :

 l’animation de l’inanimé : la nature, les objets,
Les choses se personnifient, parlent et réagissentcomme de vraies personnes.
 Les personnages sont :
Des rois et reines, des princes et princesses, des sorciers
et des sorcières, des fées, des nymphes, des géants et des
nains, des bons et des méchants, des courageux et des
lâches, des jeunes et des vieux, des beaux et des laids, des mutants, des monstres, des immortels…etc
Des malins et des sots, des mortels et des immortels,.etc.

- les objets d’action :

Des baguettes magiques, des talismans, des cartes
aux trésors, de la poudre magique, de l’eau de jouvence éternelle, des osselets, des porte-bonheur, des cartes,
au trésors, des balais et des tapis volants, des insectes,
des animaux de sacrifice, des amulettes, des livres
magiques...etc


Grammaire

J’observe et j’analyse

- Je marchais, lentement quand, soudain je vis une
épaisse fumée qui sortait de la maison.
- Il courut, sauta par-dessus le barbelé et pénétra,
dans le champ.
- Marcher et sortir sont à l’imparfait.
Ici, l’imparfait exprime la durée, dans le temps.
- Voir au passé simple : changement de situation.
- Courir, sauter et pénétrer : sont au passé simple :
Actions qui ne durent pas dans le temps (de courte
durée et qui se suivent et se succèdent.)


Exercice.
Complète à l’imparfait.
(Etre) : - ils………….des amis inséparables.
(Faire) : - il…………...très chaud, ce jour là.
(Jeter) : - elle lui ……..un sort.
(Accompagner) : - L’âne ……. « Shrek », l’ogre.


Conjugaison

le passé simple de l’indicatif : morphologie

1/Verbes du 1er groupe avec « ER »
( ai – as- a – âmes- âtes- èrent)

Je contai
Tu contas
Il conta
Nous contâmes
Vous contâtes
Ils contèrent


2/Verbes du 2ème groupe avec « IR »

( is- is- it- îmes- îtes- irent)

Je grandis
Tu grandis
Il grandit
Nous grandîmes
Vous grandîtes
Ils grandirent

Etre et avoir au passé simple.
Je fus j’eus
Tu fus Tu eus
Il (elle) fut Il eut
Ns fûmes Ns eûmes
Vs fûtes Vs eûtes
Ils (elles) furent Ils eurent

Exercice :

Ecris les terminaisons, au passé simple.
- Le vieillard lui conseill…de rester.
- Elle fin… de coudre le filet.
- Nous eû… des difficultés.
- Il f…un temps.




Orthographe.

Les homonymes

J’observe et j’analyse

- Un ver, vert dans un verre vert.
- Le poète compose des vers.

- Les élèves écrivent le cours.
- Ils jouent, dans la cour.
- Il court.
- Son pantalon est court.
- L’ordinateur coure un risque.
- La cour a prononcé le jugement.
- Ce cours d’eau descend de la montagne.

- Il a le don de mentir.
- Elle soigne sa dent.
- Nous sommes dans le château hanté.

- Elle porte une chaîne, en or.
- Il s’assit, sous un chêne.
- J’aime regarder cette chaîne de télé.
- Les passagers font la chaîne, devant l’agence.
- Le prisonnier est attaché avec des chaînes.







Ces mots sont des homonymes car
ils se prononcent de la même manière
Il - Il y a les homonymes homographes
qui s’écrivent de la même façon
mais n’ont pas le même sens et il y a
- Les homonymes homophones
qui se prononcent de la même façon
mais qui n’ont la même orthographe.
bien qu'ils n'aient pas le même sens.




Atelier d’écriture

Remets dans l’ordre les évènements suivants :

- Ensuite, il saisit un bâton et la frappe avec.
- Le renard fait demi- tour et échappe aux coups.
- D’abord, le paysan tend les bras mais le renard lui échappe.


Lecture plaisir
Le nuage.


Un jour, Djeha alla vers un champ, une pioche
sur l’épaule, regarda, au dessus de lui ; puis se mit
à creuser. Il fit un grand trou mais ne sembla pas
content.
Il regarda au dessus de lui et plus loin, creusa un
nouveau trou.
Il recommença, ainsi plusieurs fois et à chaque
fois, il a changé de place, après avoir regarder en
l’air. Il faisait très chaud et Djeha suait, à grosses
gouttes.
Un homme passa près de lui et lui demanda :
- « Djeha, qu’as- tu à creuser tant de trous ?
As – tu l’intention de planter des arbres ? Ce n’est
pourtant pas la saison ! »
- « Figure- toi que j’ai enterré de l’argent dans ce
champ et je ne puis trouver l’endroit ! »
- « Mais n’avais- tu pas pris un point de repère ? »
- « Evidemment ; c’est ce nuage, au dessus de ta tête ! »
L’homme se mit à rire et s’en alla.

Contes populaires.











Séquence 3 :
Je découvre le portrait des
personnages d’un conte

Compréhension de l’écrit


Rose et Blanche

Une pauvre veuve avait deux filles : l’une
s’appelait « Blanche » et l’autre « Rose ».
Ces deux petites filles étaient si bonnes et si
pieuses. Elles étaient si laborieuses et si actives.
Les deux sœurs avaient, pourtant deux caractères différents :
Blanche était plus silencieuse et plus douce que
Rose qui aimait davantage flâner, à travers champs
et prairies entre les fleurs et à faire la chasse aux
papillons. Blanche préférait rester, à côté de sa mère
qu’elle aidait à la maison, elle se plaisait à lui faire
une lecture, après le ménage.

Les frères GRIMM

Situation de communication




Trace les portraits des deux filles sous forme d’une comparaison.


Vocabulaire

La description d’un personnage

J’observe et j’analyse

1/Le portrait physique et moral, mélioratif (Qualités)

La princesse était mince et belle. Elle avait de
grands yeux verts, de longs cheveux noirs très lisses
et une belle petite voix comme le chant du rossignol,
quand elle parle.
Elle était douce comme la brise, gentille comme
un chaton,aimable,généreuse,courageuse et raisonnable.

2/ Le portrait physique et moral, dépréciatif. (Défauts)

La princesse était ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….…….................................................................


Grammaire

L’adjectif et le complément du nom, dans le GN.


J’observe et j’analyse

- Notre héro tua le lion.
G N
- Notre brave héro tua le lion. -----------adj. épithète.
GN
- Notre charmant héro tua le lion--------adj. verbal.
GN
- Le monstre se coinça, entre les branches.
GN
- Le monstre à sept têtes se coinça entre les branches
GN
Branches.
- Le roi rugit.
GN
- Le roi de la jungle est le lion.
GN

- Le singe s’éloigne.
GN- Le singe sans queue s’éloigne, en criant.
GN

Le GN peut s'allonger, s'agrandir, en lui
Ajoutant un adjectif ou un complément du
Nom, Il nous donne plus de précisions sur
Ce nom.



Conjugaison

Le passé simple des verbes du 3ème groupe ou
le présent narratif, et le passé composé,
dans le conte.

J’observe et j’analyse.

Aller : j’allai- tu allas- il alla- ns allâmes- vs allâtes-
Ils allèrent.
Faire : je fis- tu fis- il fit- ns fîmes- vs fîtes- ils firent.
Prendre : je pris- tu pris- il prît- ns prîmes- vs prîtes-
Ils prirent.
Recevoir : je reçus- tu reçus-il reçut- ns reçûmes-
Vs reçûtes- ils reçurent.
Venir et tenir : je vins- tu vins- il vint- ns vînmes
Vs vîntes- ils vinrent.



Exercice
Complète au passé simple.

J’écr…- nous part…- tu appr…..- elle grand…-
Il mang……


Orthographe


L’accord de l’adjectif qualificatif.

1/ J’observe et j’analyse.

- Un petit prince-----------Une petite princesse.
- Un gros personnage------Une grosse fortune.
- Un chien fidèle----------Une chienne fidèle.
- Un roi généreux---------Une reine généreuse.
- Un ami oisif--------------Une amie oisive.

2/ - Une petite cabane--------Des petites cabanes.
- Une cabane petite---------Des cabanes petites.
- Un méchant loup---------Des méchants loups.
- Un loup méchant---------Des loups méchants.




L'adjectif qualificatif épithète précède
ou suit le nom ; se place (avant ou après
le nom). Il le qualifie et s'accorde avec
lui, en genre (féminin, masculin) et en
nombre (Singulier, pluriel).




Exercice


Accorde les adjectifs qualificatifs suivants :

• Un grand château --------Une grand…maison.
• Un beau prince-----------Une …princesse.
• Un chevalier courageux ---Des guerrières courag…
• Un sorcier furieux----------Une sorcière furi….
• Un teint maladif----------Une manie malad…
• Un conte amusant--------Une histoire amusant…


Atelier d’écriture


Comment dessiner le portrait d’un personnage ?

Voici un liste de caractéristiques physiques et
morales : Choisis celle que tu veux attribuer à ton personnage.
• beau- fort- laid- chétif- courageux- doux- grand-
Petit- Svelte- robuste- maigre - gros- généreux-
Mauvais- lâche- Bon- aux yeux - a des cheveux
Blonds- a une bosse- a un grand nez- au un beau
Visage - a des cheveux longs- a un b sourire-
Méchant - avare- intelligent- juste - orgueilleux-
Fainéant- modeste - fier- faible- naïf- rusé
Menteur- honnête- fidèle - bavard- opportuniste
Gourmand- dur- sensible - autoritaire- prudent-
Persuasif- maladroit- adroit - vigilent- perfectionniste
Ringard- rigollot- indulgent…etc.



Le verbe "être " est indispensable dans
une description ainsi que la comparaison
avec "comme ", surtout.



Lecture plaisir




Grand- tante « Agnès » a bien soixante – dix ans
et elle doit avoir les cheveux blancs ; je ne sais rien
car elle a toujours un serre – tête noir qui lui colle
comme du taffetas sur le crâne.
Elle a par exemple, la barbe grise, un bouquet de
poils ici, une petite mèche qui frisotte par là et de tous
côtés des verrues comme des groseilles qui ont l’air de
bouillir, sur sa figure.



Jules vallès.











Séquence 4 : Je découvre la fin d’un conte.



Expression orale

Demander des exemples de formules, avec
lesquelles un conte peut se terminer :
- Depuis ce temps……..
- Dès lors …………
- Enfin……………
- A partir de……….
- C’est ainsi que………
- On conclut que ………
- Qui l’emporte, à la fin d’un conte, gagne et triomphe?
Le bien/ Les bons/ Les honnêtes gens/ Les braves/ Les audacieux/ Les sincères….
- Qui sont ceux qui perdent et que sont punis ?
Ce sont les méchants/ Les malfaisants / Les mal
honnêtes / Les lâches/ Les fourbus…
- Est- ce- que les contes finissent toujours bien ?
- Oui, en général.
- Nous apprennent – ils quelque enseignements ?
- Oui. La morale.
- Quel exemple aimes- tu suivre, celui du bien ou celui
Du mal ? Pourquoi ?……………

 Compréhension de l’écrit

La gardeuse d’oies « la fin »

La vieille commanda à la fille de mettre sa robe
de soie qu’elle portait, lors de va venue chez la vieille.
Le conte qui devança le roi et la reine avait assisté
à toute la scène, près de la source et il reconnut
aussitôt, La gardeuse d’oies qu’il avait gardait son
masque de laideur qui lui était tombé lorsqu’elle
s’était lavée, dans la source.
Arrivant, près de maisonnette, il aperçut le roi et la
reine ; il se hâta pour les rejoindre.Lorsqu’ils
atteignirent la maisonnette, ils aperçurent des oies
rangées, en rond, la tête sous l’aile et dormant,
profondément.
Le roi frappa à la porte ; la vieille ouvrit :
« - Entrez donc, je sais qui vous êtes ». Puis s’adressant
au roi elle ajouta : « vous auriez pu vous épargner le long
chemin que vous venez de faire, si vous n’aviez pas,
il y a trois ans, par une cruelle injustice, abandonné,
dans la forêt votre enfant. »
Un instant, après la princesse entra, ses cheveux
brillaient comme de l’or ; ses yeux étaient des
diamants. Elle se jeta, dans les bras de sa mère et
embrassa son père qui lui dit, en pleurant :
« Que je regrette donc, d’avoir partager mon royaume
entre tes deux sœurs aînées »
- N’en sois pas, en peine, dit la vieille, j’ai recueilli
toutes les perle qu’elle a pleurées, je lui donne ma
maisonnette ; dans la cave il y a un trésor qui vaut tout
un royaume.
A ces mots, la vieille disparut, subitement et d’un
coup la maisonnette se transforma, en un splendide et
vaste palais.
L’histoire n’est pas finie car le conte épousa la
princesse et toutes les oies se transformèrent, en jeunes
filles qui devinrent les demoiselles d’honneur de la princesse. La petite vieille n’était pas une sorcière mais
une bonne fée bienfaisante.

Les frères Grimm

 Répond par "vrai "ou "faux"
- le père regretta son comportement injuste, envers sa fille.
- La fille est récompensée par son père.
- La vieille lui offrit une immense richesse.
- La fille méritait tout ce bien.
- Le comte épousa la gardeuse d’oies.



Vocabulaire

Le champ lexical de la situation finale.

Les formules de clôture, déjà citées, en expression orale.

 Les bons
Récompensés - reçoivent des présents- se réunissent
après la séparation- découvrent la vérité- reprennent
leur vraie forme, après les maléfices- vivent heureux
pour le restant de leur vie- gagnent- ils vainquent- ils
réussissent toutes les épreuves- sont courageux- ont
confiance en eux- honnêtes et persévérants…

 Les méchants

 Ils sont punis- ridiculisés- rendu honteux- sont tués- sont malheureux toute leurs vies- sont seuls- sont torturés- tourmentés- vaincus- chassés- métamorphosés, en leur
vraie forme du mal- emprisonnés- captifs- récoltes les
défaites- sont impuissants devant la force du bien…



Grammaire

Les substituts grammaticaux.

1/ Les pronoms personnels, sujets

J’observe et j’analyse

- Le crapaud se transforma, en un beau prince.
- Il se transforma, en un beau prince.
- La sorcière monta, sur son balai.
- Elle monta, sur son balai.
- Moi et mon frère lisons un conte.
- Nous lisons un conte.
- Toi et tes amis buviez du coca cola.
- Vous buviez du coca cola.

2/Les pronoms personnels compléments d’objets
D/ IN.
Sauf avec (Nous et vous)
- Je me lave---------sens réfléchi (te- se – nous- vous- se)
- Ma fille dort, je la regarde----elle.
- Mon père travaille, je l’aide-----------lui.
- Il est là, je lui apporte à manger.


- Elle est là, je lui apporte à manger.
- Ils sont, là, je leur apporte à manger---à eux.
- Elles sont, là, je les vois--------elles.
- Ils sont, là, je les vois--------eux.




Les pronoms personnels sujets
remplacent les noms .les pronoms
personnels compléments, remplacent
les pronoms, les noms et les groupes
de noms


Exercice

Remplace par le pronom personnel qui convient.

- J’ai vu mon cadeau→Je ……….ai vu.
- J’ai rangé ma chambre→Je …….ai rangée.
- Ils arrivent, je ………… réserve, une surprise.
- C’est sa lettre, je …,……………………donne.
- C’est mon livre, je …………………..reconnais.


Orthographe

Les homonymes grammaticaux

J’observe et j’analyse.

- Ses/ Ces/ C’est : (Adjectif possessif- adj.démonstratif- présentatif.)
- Mais/ Mes : (conjonction de coordination exprimant l’opposition- adjectif possessif.)
- Sans/ Son : (préposition- adj. possessif.)
- Ce / Se : (adj. démonstratif- pronom personnel.)


Exercice complète

 Elle porte……..lunettes.
 Il invite ………..amis.
 ……….jour de fête, tout le monde s’amuse.
 ………livres sont amusants.
 Père lit …. journal.
 Elles ….. disputent.





Atelier d’écriture




Remets dans l’ordre les phrases qui suivent:

- Notre brave chevalier triompha.
- Puis, il alla libérer sa belle princesse, aveugle.
- En coupant la tête du dragon fumant ;
- Quand aussitôt, elle retrouva la vue et nos deux
héros retournèrent, au royaume où ils se marièrent,
Ils vécurent très heureux et eurent beaucoup d’enfants.
- Il essuya ses yeux avec du sang, du dragon.